ISBN 978-2-917246-01-6, 13 x 21 cm, 32 p., 6,80 euros
Imprimé sur papier Coquille 250 g pour la couverture et sur offset ivoire 80 g pour l’intérieur.
Ce texte est librement consultable sur le site de la Bibliothèque électronique de Lisieux.
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«Au nombre des usages les plus singuliers, et sur lesquels le vulgaire a fait peu de réflexions, est celui de saluer et d’adresser des souhaits à ceux qui éternuent. Si l’éternuement n’est chez l’homme qu’un simple besoin naturel, qu’un acte purement physique, quel rapport y a-t-il entre cet acte et les hommages et les souhaits qu’il inspire ? À quelle époque remonte cet usage ? À quelle cause doit-on l’attribuer ? N’en déplaise aux esprits indifférents, ces questions sont de nature à piquer la curiosité, et ce n’est sans doute pas déroger à la dignité scientifique que d’essayer d’y satisfaire.»
Théodore de Jolimont nous livre ici une curieuse enquête sur une coutume aussi répandue qu’ancienne. Avec tout le sérieux requis par les questions frivoles, il interroge les plus grands noms de l’Antiquité (Aristote, Hippocrate, Cicéron, Aristophane, Pétrone, etc.), les textes religieux et l’histoire des peuples du monde entier pour comprendre et nous révéler le sens mystérieux de l’éternuement. Car cet usage de saluer ceux qui éternuent, usage que nous pratiquons aujourd’hui encore, ne date pas d’hier, mais plus probablement «de l’origine du monde, respectable origine qu’il est difficile de contester».
Publié en 1844, ce petit livre s’adresse aux esprits curieux, amoureux du pourquoi, à ceux pour qui l’insolite n’est pas anodin ni l’accessoire inutile.