ISBN 978-2-917246-12-2, 13 x 21 cm, 48 p., 6,80 euros
Imprimé sur papier Coquille 250 g pour la couverture et sur offset ivoire 80 g pour l’intérieur.
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«La fête des œufs, commune à presque toutes les nations, principalement d’Asie et d’Europe, remonte aux temps les plus reculés de l’Antiquité : elle tient à tout ce que les religions et la philosophie des sociétés naissantes a de plus respectable et de plus sacré, à la théologie primitive des Égyptiens, des Hébreux, des Chinois, des Perses, des Grecs, des Celtes, et des Latins.
Au nombre des emblèmes ingénieux sous lesquels les hommes commencèrent à se figurer et à concevoir le principe créateur, l’œuf tient le premier rang.
Selon l’opinion générale, le monde, avant d’avoir été produit, était renfermé dans un œuf, œuf immense qui contenait le chaos : l’œuf était le principe de toutes choses : c’était la divinité qui produit tout par elle-même, qui contient en elle-même le germe de tout ce qui existe.
(…) L’œuf fut donc de bonne heure et pendant longtemps honoré d’un culte spécial ; il fut célébré dans les cantiques sacrés, figura en nature dans les cérémonies religieuses, et pour perpétuer le souvenir de ce mythe de la création universelle, on en fit l’objet d’une fête particulière, célébrée chaque année à l’équinoxe du printemps, époque où la nature se reproduit et donne à tous les êtres une nouvelle existence.»
Fidèle à son travail d’archéologue de l’incongru, Théodore de Jolimont interroge dans cet opuscule la mythologie de l’œuf. Une mythologie foisonnante qui s’exprime depuis les premiers temps de l’humanité et dans divers pays du globe, où l’œuf apparaît toujours comme l’origine des choses. Symbole de la naissance et du renouveau, il fut fêté partout en signe d’opulence et de fertilité, fête qui perdure aujourd’hui chez nous à travers les traditionnels œufs de Pâques. Une fois de plus, Théodore de Jolimont nous livre ici une joyeuse enquête où la légèreté et le sérieux se côtoient pour former un savoureux ménage.